Quel que soit votre niveau de notoriété, une campagne Groover, ça se soigne. La plateforme vous guide déjà pour la préparer correctement, mais il n’est pas toujours facile de savoir ce qu’attend le média ou le professionnel que vous vous apprêtez à contacter !

Je suis moi-même sur Groover en tant que média, plus particulièrement pour le compte de mon propre magazine digital : hauméa magazine. Je vais vous expliquer ce qu’on attend en tant que média des artistes de la plateforme, et je vous partagerai mes conseils pour mettre toutes les chances de votre côté pour obtenir de belles retombées à travers Groover !

T’es prêt.e ? Suis-moi !

Table des matières :

Groover, kézako ?

Groover, c’est une plateforme qui recense un grand nombre de professionnels de l’industrie musicale, situés partout dans le monde, et dont les profils ont été triés sur le volet par l’équipe de Groover. C’est une plateforme qui vous permet, pour reprendre les mots de Dorian Perron, l’un des co-fondateurs de la plateforme, lorsque je l’interviewais sur hauméa, « de casser le mur de la première écoute ». Grâce à elle, vous avez un taux de retour bien plus élevé que si vous contactiez ces mêmes professionnels par mail, et eux sont rémunérés en retour pour leur feedback.

Car oui, Groover est une plateforme payante : vous déboursez la somme de 2 euros (ou 2 Grooviz, comme ils le disent) – parfois 4 mais on y reviendra plus tard – pour contacter un influenceur de la plateforme. Ainsi, si vous contactez une cinquantaine de personnes, vous déboursez 100€ (ou 90€ si vous utilisez un code promo, j’en ai un sur hauméa si vous le souhaitez !).

Sur Groover, on retrouve aussi bien des médias, des journalistes, des labels, des tourneurs, des éditeurs, des managers, des mentors, des éditeurs de playlists et plus encore.

Mais alors, comment savoir qui contacter, et à quel moment ?

Ne vous inquiétez pas, j’ai la réponse juste en dessous. On continue !

Les grandes catégories d’influenceurs, et quand les contacter.

Reprenons les catégories listées-ci dessus.

Médias

Cela comprend les magazines digitaux, les radios, les webradios, les blogs ou encore les web TV. Contactez-les lorsque vous avez un nouveau single/EP/album à venir, de préférence en amont de votre sortie – mais je vais revenir là dessus en détail un peu plus bas.

Journalistes

Je les mets à part car ces derniers officient parfois pour le compte de plusieurs médias. Je pense notamment à Estelle de chez LOFI qui officie également chez Mowno ou PWFM, ou encore à Maxime Delcourt, qui lui écrit aussi bien pour Vice, Brain Magazine et plus encore. Ces derniers ont des profils en leur nom propre, et sont à contacter dans la même campagne que les autres médias de la plateforme.

Labels, tourneurs, managers, éditeurs, mentors

C’est une catégorie d’influenceurs grandissante sur Groover ! De plus en plus de professionnels se tiennent à votre disposition (et ce partout dans le monde) pour vous conseiller dans l’amélioration de vos démos, dans votre stratégie de communication, et parfois même en vue d’une signature de contrat. Je place tous les professionnels dans la même catégorie car cela aura son importance un peu plus bas dans l’article.

Playlists & chaînes Youtube

Cette dernière grande catégorie comporte certainement les influenceurs les plus prisés de tous, car ils sont responsables en grande partie de l’augmentation des statistiques des artistes sur les plateformes de streaming, et jouent un grand rôle à tout moment du développement d’une carrière artistique – oui oui, même Billie Eilish ou Lady Gaga ont encore besoin d’être partagées par des playlists Spotify ! 

Maintenant que vous connaissez les grandes catégories d’influenceurs sur Groover, on passe à l’étape supérieure : celle de la création de votre campagne.

Mener une campagne Groover auprès de médias : mode d’emploi.

Les médias sont une catégorie particulière d’influenceurs, car ce sont eux qui vont raconter votre histoire à leur audience. Oui, ils ne vont pas simplement diffuser votre musique, ils vont bel et bien diffuser le message que vous voulez faire passer à travers vos chansons !

Certains d’entre vous voient peut-être déjà où je veux en venir : il est indispensable de soigner votre présentation afin d’attirer leur attention.

En tant que journaliste web, je passe beaucoup plus de temps à lire vos biographies, à lire vos press kits, à parcourir vos photos et à scruter vos réseaux sociaux qu’à écouter votre musique. Cela ne veut pas dire que je ne l’écoute pas, bien au contraire ! Cela veut dire que si je n’ai pas d’informations sur vous, je ne peux pas me projeter, et donc je ne peux pas écrire sur votre musique, car je ne sais tout simplement pas à qui j’ai affaire.

Mais moi je veux des articles dans la presse, me direz-vous ? Voilà comment mettre toutes les chances de votre côté :

  • précisez la date de sortie de votre titre, en prenant en compte que la plupart des médias aiment recevoir à l’avance votre titre pour pouvoir le caser dans leur calendrier de publication. Avec hauméa, je planifie mes contenus trois semaines à l’avance au minimum, et je ne me concentre pour des soucis d’actualité que sur les titres sortis il y a moins de 6 semaines. N’hésitez donc pas à contacter les médias avant votre sortie – deux semaines avant au maximum.
  • mettez votre biographie sur votre profil artiste. On y a accès en tant que curateur dans une sidebar sur le côté de votre titre, et elle nous permet de savoir qui se cache derrière ce super titre qu’on vient de recevoir !
  • décrivez votre titre. Inutile de dire l’évident (par exemple : « voici mon prochain titre de chanson française », on va l’entendre en écoutant le titre !), décrivez votre titre afin que le journaliste comprenne pourquoi vous l’avez écrit, car ça, c’est quelque chose qu’il ne peut pas deviner !
  • ne négligez pas l’upload de vos photos : mettez plusieurs photos pour que le journaliste ait le choix pour son article (on a tous des goûts différents !), et surtout, cela permettra lorsqu’on tapera votre nom dans Google que les médias ne montrent pas tous la même photo, vous apparaîtrez alors plus professionnel !
  • si vous en avez un, mettez votre communiqué de presse dans les pièces jointes de votre campagne. Oui, mettez le même si vous avez décrit votre titre, et même si vous avez mis votre bio !
  • dernier conseil : rendez un maximum d’infos accessibles d’emblée. Mettez donc les liens vers les réseaux sociaux que vous occupez, vers votre profil Spotify, votre Soundcloud, et pourquoi pas votre Bandcamp. Le journaliste utilise Groover pour ne plus avoir à dépendre de sa boîte mail, s’il doit venir courir après vous pour demander une photo, un lien ou une info, vous courrez le risque de voir votre article tant espéré vous passez sous le nez !

On résume : lancez votre campagne Groover avant la sortie de votre titre, précisez la date de sortie de votre titre, votre bio, votre pitch, et mettez un maximum de documents & de liens pour faciliter le travail du journaliste. Vous allez faire beaucoup, beaucoup d’heureux si vous suivez tous ces conseils !

Et Cloé, je veux aussi contacter des labels, comment je fais ?

Suis-moi, la réponse est par ici !

Mener une campagne Groover pour attirer l’attention des labels

La démarche est légèrement différente et je vous explique pourquoi. Un label aura peut-être besoin des mêmes éléments que la presse pour pouvoir se projeter (un label signe certes un EP ou un album, mais il signe avant tout un projet artistique, une identité artistique), mais il aura besoin que ce soit présenté d’une manière légèrement différente. 

C’est parti !

  • uploadez votre bio, vos photos, votre communiqué de presse directement sur Groover.
  • uploadez votre titre phare, mais incluez également les démos de votre EP/album dans lequel ce titre vient s’inscrire. Pour ne pas que ces démos passent à la trappe, je vous invite à le copier dans le corps du pitch et à bien le rendre visible !
  • au lieu de décrire votre titre, expliquez pourquoi vous sollicitez leur attention. Si vous contactez plusieurs labels, restez général dans votre pitch, et laissez un mot personnalisé par label ensuite – vous n’allez pas contacter chaque label pour la même chose, si ? Peut-être que vous allez appréciez les opportunités de collaborations avec l’un, et le soin apporté à la direction artistique chez l’autre ! Et ça, ça se précise.

Vous l’aurez compris, les campagnes de relations presse et les campagnes de réseau ne sont pas du tout les mêmes, bien qu’elles reprennent les mêmes éléments. C’est pourquoi je vous conseille fortement de faire deux campagnes séparées, car vos pitchs seront écrits différemment pour les pros que pour les médias. 

Et si tout cela vous semble toujours confus, pas de panique : mon métier, c’est de vous conseiller et de vous accompagner afin de vous faire comprendre les rouages de l’industrie dans laquelle vous vous trouvez. Je suis pour cela en train de créer un guide pour vous accompagner dans votre sortie de disque, et je suis disponible pour discuter avec vous de vos problématiques et de vous soutenir par la suite !

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