Dans le cadre du plan de développement artistique de Mona San, j’ai été amenée dans un premier temps à rédiger sa biographie et à épauler l’équipe sur la campagne de relations presse autour de la sortie de son EP « Brain Child ».

Biographie

Visualisez une mine remplie de gemmes de différentes couleurs, de différents genres, de différentes textures. Des gemmes qui reflètent toutes un éclat singulier, unique, qui racontent chacune une histoire… Cette métaphore, aussi incongrue soit-elle, fait étonnamment écho au projet artistique de Mona San. Si le sound design était un genre musical à part entière, alors il en serait l’un de ses ambassadeurs les plus notables ; avec lui, la house prend des accents ethniques et ambiants, et la future prend de la hauteur, se confondant avec les frontières de la trap comme de l’electronica. Les genres musicaux tels qu’on les connaît, il en comprend leurs codes, et se les réapproprient à sa manière pour transmettre sa vision du monde.

Largement inspiré de figures comme Flume, Sophie, Arca, Mura Masa, ainsi que par le cinéma, les clips et le monde qui l’entoure, Mona San est un intellectuel de la musique. Les grands de ce monde sont ses prêtres, et lui applique leurs bonnes paroles sous forme de sonorités abruptes, entre mélodies saccadées et grésillements mélodiques, et ce quel que soit le genre musical dans lequel ses pensées décident de prendre forme.

Mona San fait partie de cette jeune génération à avoir baigné dans la musique électronique dès son plus jeune âge. Bercé par les prouesses techniques de sampling des Daft Punk et de C2C, il mixe vers l’âge de 10 ans, puis compose dans un premier temps seul, sans s’aider de tutoriels, pour laisser place à son imagination. Si la technique le rattrape peu à peu lors de ses études d’ingénierie sonore, cette première intention, cette impulsion créative ne le quitte jamais. Brute, primitive pour ne pas dire primaire, sa musique fait l’état d’un processus de composition qui fait la part belle aux émotions, ainsi qu’aux influences ethniques, qu’elles soient Africaines ou Asiatiques.

La composition est pour lui une réponse à tout un univers imagé qui défile sous sa paupière. « J’essaie de retranscrire instinctivement dans mes sons ce que les images m’évoquent », comme il le dit si bien lui-même. Si la musique qu’il écoute agit comme une source d’inspiration, les images qu’il voit, l’environnement dans lequel il se trouve, c’est ce qui prend forme dans sa musique. Et comme dans tout environnement, rien n’est véritablement lisse, les sonorités s’entrechoquent un temps, et coïncident un autre : samples, rap, textures granulaires, tout s’y retrouve et se mélange ; une symbiose inattendue pour l’auditeur de ses titres.

Mona San s’apprête à faire suite à son concept-album Pandor, sorti en début d’année 2020, album pour lequel Alter K et Pschent Music avaient apporté leur soutien. Epaulé cette fois-ci par le label Sans Huile de Palme, son EP est à retrouver le 2 juillet 2021 sur toutes les plateformes de streaming.

Retombées presse

« Composer est sa manière de retranscrire ce qu’il voit défiler au travers de son regard porté sur le monde »
– avant-première de « Hi Everyone » sur LOFI

« Derrière ce pseudo, se cache un projet solo à mi-chemin entre le sorcier de studio à la technique électronique ultra-travaillée, et l’esthète qui fera se lever les foules par ses beats. »
– interview & chronique sur HomeCooking Share

+ chronique sur LOFI, relai sur Tinnitist, Roadie Music…

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